Une technique d’aïkido exécutée sans l’emploi de kokyu ryoku, n’est pas une technique d’aïkido, c’est un champagne sans bulles, une bière éventée. Tamura sensei
Une technique d’aïkido exécutée sans l’emploi de kokyu ryoku, n’est pas une technique d’aïkido, c’est un champagne sans bulles, une bière éventée.
Ki de aïkido
Cette énergie n’est pas uniquement la nôtre, elle n’est pas uniquement le produit de l’alimentation et de la respiration.
Elle ne pourra s'exprimer que si elle peut circuler librement, c’est-à-dire vous devez être décontracté, disponible pour répondre dans n’importe quel sens et direction à toute nécessité, serein et détendu. Exactement l’inverse de la crispation du sportif dans l’effort.
Tamura sensei et Alain Peyrache
Cette force accumulée dans le seika tanden pour emplir toutes les parties du corps, semblable à l’eau qui jaillit et jamais ne s’arrête, cette force émanant d’un corps et d’un esprit toujours calmes, sereins, détendus pour répondre à la nécessité en tout temps et dans la direction voulue, cette force s’appelle le "kokyu ryoku". Tamura sensei
Cette force accumulée dans le seika tanden pour emplir toutes les parties du corps, semblable à l’eau qui jaillit et jamais ne s’arrête, cette force émanant d’un corps et d’un esprit toujours calmes, sereins, détendus pour répondre à la nécessité en tout temps et dans la direction voulue, cette force s’appelle le "kokyu ryoku".
Omote ura les 2 faces d'une même énergie
Diverses couches d'un même circuit énergétique.
La notion d’énergie vitale est très ancienne, elle a probablement pour origine l’Inde. Le Prana des hindous est omniprésent dans des disciplines comme le yoga. La médecine indienne, médecine ayurvédique à la même approche que la médecine chinoise, c’est une médecine énergétique où tout est énergie, la matérialité n’est que de la compensation, l’aspect le plus manifesté de l’énergie. Ce souffle vital comme il est aussi appelé, a des racines indo-européennes très proches de l’âme, ce qui rend les choses confuses ou entraine des méprises.
Dans cette conception l’énergie va du plus manifesté (les muscles, les os), au moins manifesté (l’esprit,…). Il n’y a donc pas dichotomie comme dans la médecine occidentale où il y a les praticiens de la médecine physique et les psys qui s’occupent de l’esprit. Quand ce ne sont pas les religions qui ne sont pour les orientaux que des fantasmes et des créations de l’homme.
En effet ce qui est à l’origine de l’homme ne peut pas être maîtrisé et compréhensible par l’homme qui vient après, donc les religions ne sont que des créations humaines.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas un potentiel énergétique difficilement compréhensible par l’homme qui génère tout ce qui existe. Les orientaux l’ont appelé l’innommable, le "té " ou le non manifesté, pour ne pas tomber dans le piège du fantasme religieux humain.
Avec le Bouddhisme, lorsque celui-ci s’affronta avec le taoïsme de Chine cette notion fut parfaitement intégrée par les Chinois sous le terme de Chi. On le retrouve dans les pratiques taoïstes, mais aussi dans la médecine et dans différents arts, gymnastiques ou martiaux.
Avant le premier millénaire, le Japon s’imprègne de la culture chinoise, langue, structure sociale, etc., et emprunte aussi cette notion (l’archipel se refermera ensuite jusqu’à l’arrivée des Portugais dans les années 1700.) L’appropriation de cette notion par les Japonais et parfois et dans certains domaines assez ubuesque, comme en karaté ou l’empereur demanda en 1935 à Funakoshi de faire disparaître toute trace chinoise de cet art martial millénaire chinois. Cet aspect politique, xénophobe et raciste, n’a pas amélioré cette discipline bien au contraire, la pratique sportive fera plus tard le reste… Cette discipline c’est éloignée de ses objectifs et de ses pratiques initiales, pour se trouver carrément à l’opposé, modernité et progrès oblige, croire qu’il va dans le bon sens est une utopie…
"Kokyu ryoku" compris intellectuellement est inutilisable. Il faut l’apprendre par le corps dans l’exercice de tous les jours, il ne s’assimile qu’après un travail d’empilage. O Sensei dit à ce sujet : « un travail de trois jours n’est qu’un travail de trois jours, un travail d’un an n’est qu’un travail d’un an, un travail de dix ans engrange la force de dix ans ». Tamura sensei
"Kokyu ryoku" compris intellectuellement est inutilisable. Il faut l’apprendre par le corps dans l’exercice de tous les jours, il ne s’assimile qu’après un travail d’empilage. O Sensei dit à ce sujet : « un travail de trois jours n’est qu’un travail de trois jours, un travail d’un an n’est qu’un travail d’un an, un travail de dix ans engrange la force de dix ans ».
Kokyu ho
Chaque technique utilise le ki.
La pratique du "ki taî" circulation du ki dans le corps est particulièrement intégrée à la pratique martiale. L’énergie circule dans le corps et est le moteur de tout mouvement en aïkido.
En aïkido par exemple chaque mouvement a pour origine ce que les Chinois appellent le champ de cinabre inférieur ou dantian et que les Japonais appellent seïka no itten, seika tanden, le hara ou tanden désigne le ventre d’une manière globale.
De ce seika tanden un point appelé "ché menn" ou "tann tinn" (chant de l’élixir de longue vie) en médecine chinoise, ou Ming Men (porte de la vie) est interdit à la piqure, car il capitalise toute l’énergie de l’homme. Ce point est le point mo d’un circuit énergétique particulier "les trois foyers…" là aussi ce ternaire est très significatif (foyer supérieur, moyen, inférieur)…
C’est pourquoi les gymnastiques comme le Chi Kong, une pratique très à la mode en ce moment, font exactement la même chose que l'aïkido, mais qui au lieu d’une gymnastique étudie une pratique martiale, cela n’a donc aucun intérêt pour les pratiquants aïkido… Car c’est l’essence même de leur pratique, ne pas se servir de sa force musculaire pour employer le ki, le kokyu.
Le nœud du hakama, lorsqu’il est attaché correctement et pas selon des conceptions occidentales farfelues, appuie en permanence sur ce point et attire l’attention du pratiquant en permanence.
On s’aperçoit aujourd’hui de l’importance de cette région. Notre santé dépend de celle de notre microbiote ou de notre deuxième cerveau : l’intestin. Ceci par une démarche complètement différente de celle des orientaux. L'unité de mesure est le kun, autrement dit des segments du corps que l’on utilise pour repérer ces points : trois travers de doigt sous le nombril et en profondeur à mi-chemin entre la colonne vertébrale et le nombril extérieur.
Donc cela dépend de votre tour de taille. C’est une zone de transformation ou l’énergie impure de l’extérieur (aliments, le combustible), va brûler (il faut du feu : l'énergie transcendantale et génétique), pour cela il faut aussi de l’oxygène pour que cette combustion ait lieu. D’où l’importance des techniques respiratoires.
Ce n’est pas par hasard que les femmes portent leur bébé à cet endroit. Le seppuku le suicide des samouraïs (improprement appelé hara-kiri) consiste symboliquement à couper son centre vital donc sa vie.
Morihei Ueshiba et Tamura sensei
Sans kokyu ryoku la forme de la technique peut exister, elle n’est qu’une forme vide. En outre les résultats seront différents selon que vous y croyiez ou non. Tamura sensei
Sans kokyu ryoku la forme de la technique peut exister, elle n’est qu’une forme vide. En outre les résultats seront différents selon que vous y croyiez ou non.
Léonard de Vinci
Le non manifesté génère le manifesté
L'énergie quand elle est perturbée
Elle est donc le produit de ce qui précède, de l’impur vers le pur. Ce souffle vital raffiné qui va nourrir le corps dans ses différentes couches.
Cet endroit est aussi le centre de gravité de l’homme comme l’avait très bien démontré Léonard de Vinci. Un débutant, un sportif utilisera son corps de manière complètement différente de celle d’un aïkidoka, il utilisera ses épaules et son centre de gravité sera à cette hauteur d'où son manque d’équilibre. Le moment entre le sol et le centre de gravité étend très important.
Un pratiquant d’aïkido lui mettra son centre sous son nombril et veillera à ses appuis au sol ; au-dessus du nombril, il sera décontracté afin de ne pas offrir à son adversaire la possibilité de le manipuler, celui-ci dans le vide, sans appuis n’en sera que plus désarmé et désorienté.
Ce souffle vital, c’est l’énergie, purifié et adapté il va bien sûr va remonter dans un premier temps au milieu de la poitrine (17vc entre les deux mamelons). Puis remonte entre les deux sourcils à une profondeur d’environ trois ou 4 cm, on comprend l’importance lorsqu’on fait mukso en fin de cours d’aïkido de la pointe de la langue et de la direction du regard bien que les yeux soient fermés.
L’idéogramme du ki représente à l’origine une botte de riz ligaturée l’aspect matériel, manifesté et physique de l’énergie mais aussi son aspect le moins manifesté la vapeur qui se dégage du riz cuit et chaud. Comme sur les routes surchauffées en été.
Il n’y a pas d’équivalent en Occident du terme ki ou de cette conception énergétique orientale. La pratique sportive par exemple attachera une importance au plus manifesté c’est-à-dire l’aspect musculaire.
Pour les orientaux il y a d’abord la matière puis vient ensuite l’esprit, alors que les religions, dans leurs conceptions transcendantes, considèrent que c’est l’inverse l’âme se matérialise et déchoit. Faire que l’esprit puisse exister avant la matière, c’est faire que les fantômes existent, autrement dit des esprits désincarnés sans support matériel.
Ce souffle vital (ki) à plusieurs origines (TGCA) on n’en a déjà parlé, le réduire à une simple pratique respiratoire kokyu (expire, inspire), Kokyu ryoku (énergie de la respiration) est pour le moins caricatural et très inexact.
Comme de croire avoir affaire à plusieurs énergies dans un même corps, alors qu’il circule là aussi du plus manifesté vers le moins manifesté, c'est le même le souffle vital. En circulant dans les couches plus ou moins profondes du corps, ce souffle vital à un rythme différent et des caractéristiques différentes en fonction de la couche où il circule.
Dans le cas où ce souffle est perturbé dans sa circulation et dans sa qualité nous obtenons des symptômes tout à fait différents selon la couche atteinte. Bien sûr le traitement est différent à chaque fois. Ce qui désoriente les thérapeutes occidentaux habitués aux normes, la même pour tous.
Les thérapeutes compétents qui soignent leurs malades en manipulant cette énergie depuis des millénaires la connaissent parfaitement.
Par contre les pratiquants d’arts martiaux ont des notions au sujet de cette énergie qui sont plus proches de Goldorak et d’une caricature infantile que de cette notion.
En géographie, un méridien est une demi-ellipse imaginaire tracée sur le globe terrestre reliant les pôles géographiques.
Comme on le voit le terme méridien pour désigner les circuits où circule cette énergie vitale est un terme impropre. L’énergie où les souffles circulent n’est pas imaginaire mais bien réel.
Si la nature de cette énergie est par définition immatérielle et subtile, elle ne peut pas comme les vaisseaux sanguins utiliser des circuits de même nature. Des traceurs radioactifs l’auraient mis en évidence, mais qu’importe.
N’importe quel patient sans rien connaître à ce système lorsque vous le traitez est très souvent capable de vous dire : "lorsque vous agissez sur ce point je sens le long de ce trajet de la chaleur etc." et de vous décrire un trajet parfaitement connu depuis des millénaires dans lequel circule cette énergie et qui ne correspond pas à un trajet nerveux ou anatomique connu en occident. De nombreuses personnes sentent cette circulation et ces trajets.
Des gens peu sérieux vous diront manipuler, voire projeter leur énergie à travers les murs et paralyser leurs adversaires. C’est l’effet pervers que nous rencontrons parfois.
Il faut toujours se rappeler que les Chinois ont des idéogrammes, mais n’ont pas d’idées, ni de théories comme nous que l’on tente ensuite de vérifier. Leur savoir est purement pragmatique, expérimental, empirique et matériel… donc ce genre de dérive n’est vraiment pas du tout dans l’esprit de leur culture.
Par contre ce sont très souvent des superstitions occidentales prônées par des médecins qui se disent scientifiques. Par exemple tout le monde a connu des aiguilles d’or et d’argent, l'une étant solaire et l’autre lunaire, aiguilles employées par l’acupuncture franco française... comme en aïkido (un art que certans essaie de transformer en sport).... Sauf que cela n’a jamais existé, les Chinois étant dans l’incapacité matérielle de se payer ces matériaux très chers, ce ne sont que des superstitions ayant pour origine la métallo thérapie d’y il y a 150 ans, superstition typiquement occidental.
Comme le sport... en aïkido, voilà comment on pollue et on rend peu crédible des arts parfaitement définis et cohérents dans leur culture, tout simplement par ignorance et incompétence, quand ce n’est pas dans un but de pouvoir ou commerciale. Les ressorts habituels de la bêtise humaine.
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