L'aïkido n'est pas un sport. Il n’y a pas de performance à réaliser, vous n'avez pas à vous mesurer à d'autres pratiquants.
Vous pratiquez pour votre plaisir, à votre rythme, selon vos disponibilités.
Si vous avez la possibilité de vous entraîner régulièrement, vous progresserez plus vite.
Comme la musique ou la peinture, on pratique pour son plaisir et on n'a pas forcément comme objectif de devenir Picasso ou Beethoven. Ce qui n'empêche pas d’y prendre du plaisir.
Dans ce monde où nous sommes sans arrêt en compétition, sous pression, stressé, soumis à la rentabilité, l'aïkido est une activité calme, un océan de tranquillité qui vous permet de vous ressourcer.
L'équipement (une veste, un pantalon et une ceinture de "kimono" (terme impropre on dit aikidogi) coûte le prix d'un survêtement.
Le plus bas de gamme convient très bien et durera plusieurs années. Contrairement à des sports de compétition comme le judo, en aïkido on ne tire pas sur les vêtements.
Si vous comparez le nombre d'heures de pratique par rapport à la cotisation, vous constatez que l'aïkido coûte moins cher que le parcmètre en ville.
L'aïkido est-il un sport ? Comme il est dit dans le premier paragraphe « NON ». Le fondateur de l'aïkido a clairement dit que l'aïkido était l'inverse d'un sport. En fait, contrairement au judo et karaté, qui sont des sports martiaux, l’aïkido est une discipline martiale. Asssimiler l'Aïkido au judo ou au karaté est malheureusement l'erreur très courante commise par des gens qui confondent sports martiaux et arts martiaux, un art martial japonais est exactement l'inverse d'un sport.
Le fonctionnement de l'aïkido est donc original et particulier : il s'apparente plus à un yoga dynamique. C'est à la fois un avantage et un inconvénient car la France est souvent adepte de la pensée unique et tout ce qui n'est pas classé « sport avec compétitions » ne bénéficie d'aucune subvention et intérêt médiatique.
L'aïkido n'est pas l'apanage d'un pays, il est mondial. Certains pays ont tenté de s’approprier l’aïkido (par exemple l’aïkido français avec des pratiques locales) ce qui est une hérésie car l'aïkido est issu d’une culture orientale et non occidentale.
Comme l'aïkido est l'opposé d'un sport, il n’y a pas de compétition, cela serait l'opposé de la voie du "do". Bien évidemment des personnes incompétentes, désireuses de renforcer leur ego, essaye de faire de l'aïkido un sport (ex : certains ont même participé à des jeux paralympiques).
Un Français (très connu ancien sportif: judoka)dans les années 1960 a voulu instaurer des compéttions en aïkido, il a été radié à vie par le fondateur de l'aïkido.
C'est la seule discipline martiale qui permet à son pratiquant de pouvoir pratiquer sans danger, sans le détruire.
Connaitre ses limites c'est la maîtrise les dépasser de l'insconcience. Savoir ce qu'on doit faire, avec qui, quand, où, comment, pourquoi ? c'est la base de l'étude martial le seul moyen de survivre sur un champs de bataille. C'est aussi l'autonomie, la réalisation de soi même, signification du terme "do" de aïkido.
Cela dit, la pratique peut se révéler très dangereuse à tout moment selon la volonté de chacun car il est un art martial très efficace. C'est pourquoi il doit être pratiqué par des gens équilibrés et sains.
Par conséquent, l'aïkido pour être maîtrisé et correctement utilisé, doit être enseigné par un professeur compétent.
Ceci explique aussi pourquoi le professeur choisit ses élèves on ne met pas une arme dans les mains de n’importe qui.
Il existe environ 3000 dojo au Japon, soit d’un point de vue oriental, 3000 entreprises indépendantes avec à leur tête un chef d'entreprise, le maître. Lui seul décide de la promotion qu’il va donner à ses employés (ce que nous appelons chez nous : un pratiquant).
Aucun label, aucun grade ne peut donc vous aider à déterminer la compétence d'un aïkidoka un certificat un diplôme indique simplement une place dans l’entreprise du Maître. Prenons un exemple : un chef d’équipe dans une entreprise n’a pas les mêmes compétences selon l’entreprise. C’est pourquoi l’aïkido n’est pas un sport où l’on peut comparer dans des conditions identiques les performances.
Ce comportement n’est pas exclusif à l'aïkido mais l’est pour toutes les pratiques martiales traditionnelles japonaises. Pour un japonais, dans un vin ce n’est pas l’étiquette que l’on boit.
Par le fait, tout diplôme national obtenu au sein des frontières d’un pays n’aura de crédibilité que dans ce même pays. Dans un dojo il n'aura de valeur que dans ce dojo.
Ainsi, certains pensent qu’en achetant leurs diplômes à un « club Japonais », pour une somme substantielle (variant entre 150 et 1500 €), celui-ci aura une valeur plus importante ; démarche grandement exploitée par les japonais, les orientaux ayant un grand sens du commerce sont particulièrement doué pour exploiter la bêtise humaine (n’oublions pas que le maître est un chef d’entreprise).
Il est possible très facilement moyennant finances d’obtenir un grade japonais par retour du courrier… nous pouvons vous donnez l'adresse. Un maître japonais d'aïkido raconte non sans humour qu'il est passé de 15ème uchi deshi du fils du fondateur de l'aïkido à 4ème parce que son père avait fait un très gros chèque au dojo.
Un vieux prinicpe japonais la bêtise existe il faut qu'elle rapporte. C'est pourquoi un vrai pratiquants ne se vante pas de ses grades, ou ne se distingue pas des autres par un habit particulier. C'est son comportement ses responsabilités qui donnent son rang, pas sa carte de visite.
Il n’existe pas de fédération au japon cela n’a aucun sens pour un pratiquants d’arts martiaux japonais traditionnels. Encore une différence avec le sport. Pas plus qu'il n'éxiste une fédération des entreprises commerciales française qui dirrigerait toutes les entreprises Françaises, ce serait aussi stupide et hors de propos.
Une fédération c'est fait pour faire du sport, pour représenter son pays dans des compétitions, c'est le cadre sportif mettre l'aïkido dans ce cadre c'est faire exactement l'inverse de l'aïkido c'est à dire du sport.
On ne peut pas être plus incohérent, peut-on en developpant le doppage lutter contre le developpement du doppage ?
Chez nous l'usage veut que l'on se serre la main, en Orient on incline le buste d’une manière plus ou moins prononcée en fonction du respect que l’on veut signifier à son interlocuteur.
Au début et à la fin de chaque cours, on salue donc le portrait du fondateur de l'aïkido, placé au centre du tatami, emplacement d'honneur par excellence.
Ce n'est ni plus ni moins que de la politesse. L'aïkido est un art japonais on se comporte donc dans un contexte japonais en aïkido.
Vous pouvez regarder les cours autant de séance que vous voulez mais lorsque vous montez sur le tapis vous devez être en ordre au niveau de votre inscription et de votre cotisation (attestation de votre engagement à pratiquer l'aïkido) et fournir un certificat médical.
Vous êtes ainsi couvert pour les risques encourus lors de votre pratique et éviter de poser des problèmes de responsabilité.
Lors des premières leçons d'aïkido, nous vous remercions de tenir compte de tout ce qui a été dit précédemment afin de préserver votre santé et de ne pas nuire à vos partenaires.
Pour monter sur le tatami, vous devez impérativement avoir un dossier d’inscription complet. Pour des raisons d’assurance, un certificat médical d’aptitude aux activités physiques pour l’année scolaire en cours est impératif dès la première heure.
Pour les premières séances, il est parfaitement possible de venir avec un vêtement de sport : évitez simplement les fermetures-éclair qui risquent d’endommager les tapis. Au bout de quelques cours, vous vous équiperez d’un "kimono" (identique à ceux que l’on utilise en judo) et d’un jeu d’armes en bois (l’ensemble ne devrait pas dépasser une cinquantaine d’euros).
Pour des raisons élémentaires d’hygiène, on évite de marcher pieds nus dans les couloirs et dans le vestiaire. Une paire de tongs ou de sandales sera donc bienvenue.
L’aïkido traditionnel est une pratique née au Japon. Elle repose sur un cérémonial qui peut dérouter le débutant : il y a tant à assimiler ! Rassurez-vous : un ancien (Sempaï) vous prendra en charge et vous guidera dans la découverte de la discipline.
Au bout de quelques semaines, vous serez vous-même un "ancien" (cette valeur est relative : dans les arts traditionnels orientaux, on dit que ce qu’on a appris pendant une heure, on doit pouvoir le retransmettre pendant une heure) et guiderez à votre tour les pas des nouveaux !
La pratique de l’aïkido n’est pas dangereuse : les cas d’accidents sont extrêmement rares. Les précautions suivantes, élémentaires, doivent néanmoins être scrupuleusement respectées :
Une séance commence à l’heure. Si, pour une raison ou pour une autre, l’enseignant arrivait en retard, la prise en charge est assurée par un ancien (uchi-deshi : élève qui s’engage dans la vie du dojo).
Après un temps de concentration (mukso) et une série d’exercice respiratoires (aïki-taiso), on passe à la préparation, pendant laquelle on apprête son corps pour la pratique.
Cette préparation peut être interprétée selon différents points de vue : pour le tout débutant, elle permettra une meilleure prise de conscience du schéma corporel, elle favorisera une ouverture et une mobilisation de l’ensemble des articulations, et elle conduira à la fois à la tonification et à la détente/l’assouplissement du corps, qu’elle habituera à prendre naturellement des positions propres à la pratique de l’aïkido.
La pratique proprement dite se passe généralement de la manière suivante : l’enseignant montre un exercice aux élèves assis en seiza (en tailleur).
Les élèves se saluent et travaillent avec leur voisin.
Sur le tatami, on parle le moins possible - l’apprentissage de l’aïkido n’est pas une activité cérébrale : on comprend d’abord la technique avec son corps.
Les débutants ne se retrouvent jamais tout seuls, puisqu’ils sont l’objet de toute l’attention des plus anciens.
Certainement pas !
Dans la pratique de l’aïkido traditionnel, on ne sépare pas les gens selon leur ancienneté !
C’est la différence de potentiel qui permet la richesse et l’efficacité de l’apprentissage. Vous, débutant, poserez bien plus de problèmes techniques aux anciens que ceux avec qui ils pratiquent depuis des années !
Contrôler quelqu’un qui ne connaît pas la technique, qui veut souvent "tester" l’efficacité de son partenaire, en assurant sa sécurité, son confort et le protégeant (de fait, il ne sait pas encore chuter : il faut donc l’aider à le faire correctement), cela est très difficile !
Certaines écoles d’aïkido réunissent certes les débutants pendant un certain nombre de séances, (de semaines, voire de mois) pour leur apprendre les "bases" (on exécute des déplacements à vide, on chute tout seul, etc.).
Ce modèle didactique ressemble fort à celui qu’on employait, au début du 20e siècle, pour enseigner la natation : partant du principe que seuls ceux qui savent nager peuvent mettre un pied dans une piscine, on leur faisait faire des heures de brasses sur un tabouret… Autant dire que cet a priori pédagogique ne retient plus l’attention de grand-monde.
C’est en exécutant une technique que l’on apprend à se déplacer, et en ayant à chuter que l’on apprend à le faire correctement, dans le respect de l’intégrité de chacun et de ses dispositions personnelles.
N’hésitez pas à poser des questions au professeur, aux plus anciens que vous : même en les mettant en difficulté, vous les obligerez à progresser ! Pour apprendre un art martial, on doit "voler la technique" : en observant sans relâche, vos facultés d’observation vont croître, votre aptitude à la concentration sera plus solide, plus durable, votre curiosité s’affirmera.
L’absence totale d’esprit de compétition sur le tapis se retrouve au sein du groupe des pratiquants : peu à peu, vous le constaterez, chacun se libère de la peur de poser une "question bête", une crispation héritée parfois de l’école, souvent ancrée même chez les plus solides d’entre nous…
Au plaisir de faire bientôt votre rencontre !
RGPD : RGPD : Nous prenons très au sérieux la protection des données et de votre vie privée. En tant qu'école internationale, nous nous efforçons toujours d'assurer la conformité avec les différentes réglementations. Fidèle à nos principes chaque dojo gère ses adhérents et les données d'un dojo ne sont pas transmises ou accessibles aux autres dojos. Vos données sont à usage interne uniquement destinées à la gestion associative basique légale des divers pays membres de notre école.