Comme on va le voir :
Le schéma suivant : des militaires, jeunes, musclés, bien entraînés doivent pouvoir canaliser leur force physique pour un maximum d’efficacité.
N’ayant aucune stratégie, ne sachant comment s’y prendre.
Ces militaires empruntent aux arts martiaux japonais classiques en général puisque leur expérience dans ce domaine est millénaire, des techniques qui semblent efficaces et faciles à mettre en œuvre dans un objectif militaire ou policier.
Quatre techniques à gauche, cinq techniques à droite et le tour est joué par une dizaine d’heures voilà un super combattant qui a un schéma pouvant lui servir lors d’un corps à corps.
Pas grand-chose.
Apprend-on la guitare, le piano, la cuisine, en un week-end ?
C’est pourquoi les pratiquants d’arts martiaux ne sont pas intéressés par ces caricatures de leur discipline.
Sauf si c’est la mode et qu’ils veulent faire du fric, s’il y a une clientèle on est prêt à faire du judo ou du karaté zumba, regardez autour de vous et vous trouverez des tas d’exemples. Le marchand de soupe…
Nota:
Il y a quand même dans ces arts martiaux des gens sérieux respectueux de leur discipline qui la pratique
avec compétence, si d’autres ne s’en servent que pour faire de l’argent.
Les fédérations avec la bénédiction de jeunesse et sports, bien sûr encouragent cela, plus il y a de monde, plus on a de pouvoir,
plus on a d’argent, plus on est reconnu, etc.
Tant pis si on fait n’importe quoi l’essentiel
est de plaire aux gens qui n’y connaissent rien et de satisfaire leurs délires.
On a donc dans ces arts militaires un patchwork de différentes techniques
empruntées à différents arts martiaux, enseignées par des gens qu’ils ne les ont jamais pratiqué. Ce n’est pas grave nous avons affaire à des militaires c’est excellent pour les endurcir.
Le problème c’est quand le grand public s’intéresse à cela. Le côté militaire et simple, qu’y s’apprend seulement en quelques heures séduit les gens qui n’y connaissent rien : il y a donc un marché dans lequel vont s’engouffrer tout les déchets des arts martiaux incapables de briller dans les pratiques qui demandent du temps, de la persévérance, de la patience etc. Comme cela demande très peu de compétence ils deviennent vite des enseignants de ces disciplines.
Il n’y a aucun intérêt pour un vrai pratiquant d’art martial,
à pratiquer ces caricatures de technique issues de leur discipline.
Il ne vient à personne l’idée d’apprendre ce que fait un débutant au bout de quelques cours…
C’est pourquoi les formateurs de ces disciplines sont des gens qui n’arrivent pas à réussir
dans un art martial classique.
Du fait de vouloir montrer l’efficacité de ces techniques mal maîtrisées ces disciplines
les emploies avec le désir de faire mal ce qui occasionne beaucoup d’accident raison pour
laquelle les compagnies d’assurances surprimes ce genre d’activité.
L’intérêt est de faire croire à l’efficacité de telles pratiques.
Le deuxième inconvénient :
c’est l’absence d’éthique, ces pratiques transforment n’importe qui sans discernement
y compris des gens qui peuvent se révéler dangereux pour eux-mêmes et pour les autres carrément.
Une technique martiale même rudimentaire fait d’un individu quelqu’un de plus dangereux.
- Les formations militaires :
- L’objectif est la guerre
- Leurs noms : close combat, krav maga, systèmeA, et au japon le nom de ces pratiques se termine par ryu ou jitsu.
- Le combat au « corps à corps « , ou close combat en anglais
- a été développé notamment pendant la seconde guerre mondiale par des militaires anglo-saxons
en se fondant sur les arts martiaux japonais (karaté, judo, et ju-jitsu essentiellement)
Son créateur est communément réputé être le major britannique W. E. Fairbairn.
- Krav-maga
- plusieurs étapes :
- Au début du 20ème siècle, la ville de Bratislava (lutte, boxe et gymnastique)
- Dans les années 1930, kapap, la lutte et la gymnastique
- En 1988, Imi Lichtenfeld délègue Richard Douieb afin de représenter le krav-maga en Europe.
- Le décès du fondateur en 1998 marque le début de dissensions au sein des instances dirigeantes
- plusieurs similitudes relatives aux techniques de l’aïkido, du taiji quan et des arts martiaux dits
« internes » en général. Il a été conçu pour être très adaptable et pratique.
- SystèmeA
- Origine 10ème sciècle
- un art martial russe utilisé par certains groupes des forces spéciales russes
- Le SystemA a été aussi connu durant la période de la guerre froide sous l’appellation de Combat Sambo Spetsnaz
- judo + boxe + Sambo (Taijutsu, le Jujutsu et l’Aikijutsu)
- Japon: Togakure-ryu
- Exemples vieux de 800 ans :
le style Toyama-ryū (en) est nommé d’après l’académie militaire de Toyama
- Togakure-ryu « l’école de la porte secrète »
a été fondée, si l’on en croit le Togakure ryu Ninjutsu Hidensho, un manuscrit ancien aujourd’hui en possession de soke Masaaki Hatsumi, il y a près de 800 ans par Daisuke Nishina (Togakure). Il aurait été initié au shugendo, ainsi qu’au Hakuun-ryu ninjutsu par Kagakure Doshi. Si l’existence de Daisuke Nishina a pu être vérifiée par l’historien Koyama Ryutaro, l’histoire de l’école n’a pu être clarifiée. Il est cependant important de noter que le Bugei Ryuha Daijiten reconnait le Togakure-ryu en tant qu’école ancienne (koryu bujutsu).