Alain Peyrache sensei d'aïkido traditionnel sôke EPA-ISTA

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Aïkido traditionnel "vous êtes l'élève de quel maitre ?"

Filiation du fondateur de l'aïkido à Alain Peyrache sensei

du fondateur de l'aïkido à Alain Peyrache sensei
du fondateur de l'aïkido à Alain Peyrache sensei
C'est la première question que vous posera un pratiquant d'art martial traditionnel ou un connaisseur des arts martiaux.

"Alain Peyrache sensei" est un des meilleurs élève de Tamura sensei

Les anciens pratiquants qui ont connu toutes les époques de l'aïkido qui sont devenus des élèves d'Alain Peyrache sont unanimes.
" C'est en Alain Peyrache sensei qu'on a retrouvé l'enseignement de Tamura sensei"
À l'image de Maître Tamura dont le surnom était dans le dojo de Morihei Ueshiba : "copie conforme" du fondateur.
Alain Peyrache est considéré par les anciens comme un des plus fidèles à l'enseignement de Tamura sensei, qu'il perpétue. Contrairement à certains qui se disent ses "héritiers" et qui font exactement l'inverse.
"Si la plupart d'entre nous agissent dans leur propre intérêt, Alain Peyrache privilégiera toujours l'aïkido à ses intérêts personnels, car c'est la mission de chaque professeur.
Le fondateur, Morihei Ueshiba, avait l'habitude de dire :
« La voie de l'aïkido est semblable au fil d'un sabre : un pas de côté et vous n'êtes plus sur la voie, sans espoir d'y retourner… La voie (do) est dure, mais c'est la voie. »
Son maître, Tamura Sensei, avait l'habitude de répondre
à quelqu'un qui lui proposait de faire des entorses à la pratique de l'aïkido au profit de ses intérêts : « Quand je serai mort et que je verrai le fondateur de l'aïkido,
vous croyez que je pourrais lui dire que je n'ai pas respecté son enseignement, pour ma satisfaction personnelle… ? »"

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Vous êtes l'élèves de quel maitre ?

Vous êtes l'élèves de quel maitre ?

Pourtant, si vous croisez un Occidental, même très engagé dans la pratique d’un art martial,
il vous demandera souvent : « Vous êtes de quelle fédération ? »
Cette question révèle une vision profondément influencée par le formatage sportif occidentale, où toute activité physique est spontanément associée à une structure compétitive ou administrative.
Pourtant, les arts martiaux japonais ne se réduisent pas à une discipline sportive car c'est les vidès de leurs contenus : ils portent unedimension culturelle, philosophique et traditionnelle bien plus large.
Ce n’est pas par manque de sérieux ou de bonne volonté,
mais parce que, dès l’enfance, on nous apprend à penser le corps et l’effort à travers le prisme du sport, des compétitions et des institutions. Malgré ses meilleures intentions, cette approche risque de transformer — parfois sans qu’il en ait conscience
—la pratique en une simple activité physique, vidée de sa profondeur originelle, une carricature, un simulacre..
C'est tellement évident et normal, que personne ne remet en doute cette première approche. Ce qui entraine une suite d'erreurs et de pollutions de la pratique martiale.
C’est là toute la force (et le piège) du conditionnement culturel :
même avec une sincère envie de bien faire, on peut, sans le vouloir, altérer l’essence même de ce qu’on étudie.
"C'est ainsi que fonctionne normalement notre cerveau. Lorsqu'il voit quelque chose de nouveau, il cherche s'il y a quelque chose qui ressemble vaguement à ce qu'il voit ou entend. Aussitôt, il utilise ce qu'il a en mémoire, ce qui, dans ce cas précis, ne correspond absolument pas à la réalité."
Question pour aller plus loin :
Comment, selon vous, pourrait-on concilier la rigueur des arts martiaux traditionnels avec les attentes et les réflexes des pratiquants occidentaux, sans perdre ce qui fait leur richesse ?

Pourquoi c'est la première question que vous pose un Japonais ?

Contrairement à un occidental un japonais connaît par sa culture le monde martial japonais
il sait comment cela fonctionne. Alors qu'un occidental même pratiquant pour un professeur on a souvent une mauvaise idée victime de son formatage franco-français.
La question **« Vous êtes l’élève de quel maître ? »** (「どの先生の弟子ですか?」) est profondément ancrée dans la culture des arts martiaux japonais (budō).

Elle reflète plusieurs valeurs et traditions importantes :

### 1. **Respect de la lignée et de la transmission**
Dans les arts martiaux japonais, la relation maître-élève (師弟関係, *shitei kankei*) est sacrée. Chaque pratiquant est le représentant de son maître et de son école (*ryūha*). Poser cette question, c’est situer la personne dans une tradition, une histoire, et comprendre d’où vient son enseignement.
### 2. **Évaluation du niveau et de la légitimité**
Connaître le maître permet d’évaluer indirectement le niveau technique, l’éthique et la crédibilité du pratiquant. Cela évite aussi les malentendus sur les styles ou les méthodes pratiquées, qui peuvent varier énormément d’une école à l’autre.
### 3. **Culture de l’humilité et de la reconnaissance**
Au Japon, il est mal vu de se mettre en avant. En citant son maître, on montre qu’on ne s’attribue pas le mérite de ses compétences, mais qu’on les doit à l’enseignement reçu. C’est une marque de respect envers la hiérarchie et la tradition.
### 4. **Ouverture à l’échange**
Si les deux pratiquants partagent le même maître ou une lignée commune, cela crée immédiatement un lien de confiance et facilite l’échange technique ou philosophique.
**En résumé** :
Cette question n’est pas une simple curiosité, mais une façon de situer l’autre dans le paysage martial, de montrer du respect et de créer un lien basé sur la tradition.

La filiation est un indicateur de crédibilité et de sériieux

Plus il y aura d'intermédiaire entre vous et le maitre,
plus l'aïkido sera déformé, pour n'avoir parfois plus aucun sens.
Plus il y a d'intermédiaires, plus l'information est dénaturée
en raison d'un phénomène appelé la déperdition et la transformation du message. Chaque fois que l'information passe d'une personne à une autre, elle subit des altérations, soit involontaires, soit intentionnelles.
Les causes de la déformation de l'information
Plusieurs facteurs contribuent à la dénaturation de l'information dans une chaîne de communication :
  • L'oubli : L'oubli est l'une des causes les plus courantes de la déperdition de l'information. En effet, la mémoire humaine a ses limites et une partie de l'information est perdue à chaque transmission. Les études sur la déperdition montrent que si on n'y prend pas garde, une grande partie de l'information transmise peut être perdue avant d'atteindre la cible.
  • La subjectivité et l'interprétation : Chaque intermédiaire perçoit, interprète et reformule l'information à sa manière, en fonction de son propre point de vue, de ses connaissances et de ses biais. Une information peut être simplifiée à l'excès, des détails importants peuvent être omis, ou encore, elle peut être déformée pour s'adapter à une narration ou une opinion spécifique.
  • L'exagération et la dramatisation : Pour capter l'attention ou rendre le message plus percutant, certains intermédiaires peuvent exagérer des faits ou ajouter des éléments sensationnels qui n'étaient pas présents dans le message original. Ce phénomène est particulièrement visible dans les médias.
  • La manipulation : Dans certains cas, la déformation peut être délibérée et malveillante. C'est ce qu'on appelle la désinformation, qui vise à nuire à une personne ou à un groupe en diffusant de fausses informations. C'est le cas par exemple des rumeurs, des fausses nouvelles ou de la propagande.
  • Le contexte et la hiérarchie : L'information peut également être altérée pour s'adapter à un contexte précis ou à des impératifs commerciaux. Les médias par exemple hiérarchisent l'information et choisissent ce qu'ils vont publier en fonction des sujets qui intéressent le plus leur public, ce qui peut influencer la manière dont l'information est présentée.
Le téléphone arabe est un jeu où une phrase est chuchotée de personne en personne
dans un cercle, de sorte que la phrase finale est souvent très différente de l'originale à cause des déformations au fil de la transmission, ce qui provoque des rires.

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Maitre d'aïkido ? une lourde responsabilité

Pas de respect de la voie sans connaissance de la filiation

Plan Aïkido Bressan dojo aïkido traditionnel de Bourg en Bresse
Ueshiba puis Tamura puis Alain Peyrache sensei

Respect de la voie (do) Nyumon

Dans les dojos d’autrefois, au Japon quand vous « franchissiez la porte » nyumon, vous scelliez votre engagement de votre sang, vous juriez de ne jamais trahir ni le maître ni la voie.
À l’Aïkikai quand j’ai franchi la porte, on ne jurait plus sur le sang, mais il était nécessaire d’avoir 2 parrains qui se portait garants de vous.

— Tamura sensei

1. Le Rôle et les Responsabilités du Maître d’Aïkido

Le maître d’aïkido traditionnel, ou shihan, incarne bien plus qu’un simple enseignant. Il est le gardien d’un héritage spirituel, technique et philosophique transmis directement depuis le fondateur, Morihei Ueshiba.
Son rôle s’articule autour de plusieurs responsabilités fondamentales :
Transmettre l’enseignement originel :
Le maître doit veiller à ce que chaque geste, chaque principe, chaque valeur de l’aïkido soit enseigné avec fidélité, sans altération ni interprétation personnelle excessive.
Guider les disciples sur le chemin martial et spirituel :
L’aïkido ne se limite pas à une pratique physique; il est une voie (do) de développement personnel, de paix intérieure et d’harmonie avec autrui.
Préserver la lignée :
Le maître est le maillon d’une chaîne ininterrompue reliant chaque pratiquant au fondateur. Il doit garantir que cette chaîne ne soit pas brisée ou corrompue.

2. L’Importance d’une Transmission directe maitre => élèves "Non Polluée"

Cette relation est essentielle pour préserver la pureté de l’enseignement.
L’aïkido traditionnel repose sur une relation directe et exclusive entre le maître et ses disciples. Cette relation est essentielle pour préserver la pureté de l’enseignement. Toute interférence extérieure — qu’elle vienne de fédérations, d’autres maîtres aux conceptions divergentes, ou de sources non autorisées — risque de diluer, déformer ou même trahir l’esprit originel de l’aïkido.
Les fédérations et les institutions : Bien qu’elles puissent jouer un rôle administratif ou logistique, elles ne doivent pas s’immiscer dans le contenu pédagogique ou philosophique de l’enseignement. Leur intervention peut introduire des normes standardisées, des compromis techniques ou des interprétations qui s’éloignent de la vision du fondateur.
Les maîtres aux filiations indirectes : Certains enseignants, bien que compétents, ont reçu un aïkido déjà interprété, modifié ou simplifié par plusieurs intermédiaires. Leur pratique peut ainsi s’éloigner de la source originelle, perdant en profondeur et en authenticité.

3. Les Risques des Conceptions Différentes

Lorsque des conceptions différentes de l’aïkido se mélangent, plusieurs écueils apparaissent :
La perte de la cohérence technique :
Chaque maître interprète les mouvements et les principes à sa manière. Sans une filiation directe et claire, les techniques peuvent devenir floues, inefficaces ou contradictoires.
La dilution de la philosophie :
L’aïkido n’est pas un simple art martial, mais une voie de paix et d’harmonie. Des interprétations divergentes peuvent en faire un sport de compétition, une simple gymnastique, ou pire, un outil de violence.
La confusion des élèves :
Les pratiquants, surtout les débutants, ont besoin de repères clairs. Des enseignements contradictoires les désorientent et nuisent à leur progression spirituelle et technique.

4. Comment Préserver la Pureté de la Transmission ?

Pour que l’aïkido traditionnel conserve toute sa richesse, plusieurs principes doivent être respectés :
Choisir un maître dont la filiation est directe et reconnue :
L’élève doit s’assurer que son maître a été formé par des disciples directs du fondateur ou, à défaut, par des enseignants dont la légitimité et la fidélité à l’enseignement originel sont incontestables.
Éviter les mélanges d’influences :
Un élève ne peut progresser pleinement s’il suit simultanément plusieurs maîtres aux visions opposées. Il doit s’engager pleinement dans une seule voie, sous la guidance d’un seul maître.
Respecter la hiérarchie et la tradition :
Le maître est le garant de la transmission. Son autorité ne doit pas être remise en cause par des instances extérieures ou des modes passagères.

5. Conclusion : L’Aïkido, un Art de la Fidélité

L’aïkido traditionnel est un trésor qui ne se transmet pas, mais qui se vit et se préserve. Le maître en est le gardien, le disciple en est le dépositaire.
Pour que cet art continue de rayonner dans sa pureté, il est impératif de protéger la transmission de toute pollution extérieure.
C’est seulement ainsi que l’aïkido pourra continuer à offrir à ses pratiquants une voie d’épanouissement, de paix et d’harmonie, fidèle à l’esprit de son fondateur.

6. Nyumon c'est l'opposé du monde moderne, de la consommation, du sport

Pourquoi les traîtres sont méprisés dans la voie martiale
Dans les arts martiaux traditionnels, la voie (ou Dō en japonais, Tao en chinois) représente bien plus qu’un simple ensemble de techniques de combat. Elle incarne une philosophie de vie, une discipline intérieure, un engagement envers des valeurs telles que le respect, la loyauté, l’humilité et la recherche de la vérité. Le maître, quant à lui, n’est pas seulement un instructeur : il est un guide spirituel, un modèle de droiture et de sagesse.
Lorsqu’un pratiquant trahit cette voie ou son maître pour des raisons égoïstes — qu’il s’agisse de gloire personnelle, de pouvoir, d’argent ou de reconnaissance — il commet une rupture profonde avec l’essence même de la pratique martiale. Voici pourquoi une telle trahison est méprisée :
1. Violation de la loyauté
La loyauté est l’un des piliers fondamentaux de la voie martiale. Trahir son maître, c’est renier celui qui a transmis son savoir, souvent avec patience, bienveillance et rigueur.
C’est une forme d’ingratitude qui brise le lien sacré entre élève et enseignant.
2. Désacralisation de la voie
La voie martiale est un chemin de transformation intérieure.
La trahir pour des intérêts personnels revient à la réduire à un simple outil de domination ou de prestige, vidant ainsi sa dimension spirituelle et philosophique.
3. Égoïsme et orgueil
L’ego est considéré comme l’un des plus grands obstacles dans la progression martiale.
Un pratiquant qui agit par orgueil ou vanité démontre qu’il n’a pas compris les enseignements fondamentaux de la voie, qui prônent la modestie, le dépassement de soi et le service aux autres.
4. Danger pour la communauté
Un traître peut semer la division, la confusion et le doute au sein d’une école ou d’un groupe.
En agissant pour lui-même, il met en péril l’harmonie collective et l’intégrité de la transmission martiale.
5. Perte de l’honneur
Dans de nombreuses traditions martiales, l’honneur est une valeur cardinale.
La trahison est perçue comme une souillure morale, une perte de dignité qui discrédite non seulement le pratiquant, mais parfois aussi l’école ou le maître qu’il a trahi.
Tout pratiquant doit défendre la voie (do)
En somme, le mépris envers les traîtres dans la pratique martiale ne relève pas d’un simple jugement personnel, mais d’une défense des principes qui fondent cette voie.
C’est une manière de préserver la pureté de l’enseignement, la noblesse du chemin, et le respect des liens sacrés qui unissent les pratiquants.